La chasse : c’est comme le temps des fêtes, mais en automne.
Martine Paquette pratique la chasse depuis 2018. C’est en rencontrant son conjoint à pareille date que Martine a connu une seconde histoire d’amour : la chasse. Si la première année, elle a assisté son chum, elle n’a pas attendu une saison de plus pour prendre son permis de chasse à la carabine.
Puis en 2020, c’est avec son permis à l’arbalète qu’elle a abattu sa première femelle orignal. « C’était une émotion indescriptible : tout est tranquille autour de toi, tu es seule au milieu du bois, il n’y a pas de bruit. Puis l’animal arrive, tu dois garder ton calme. C’est tellement silencieux que même le battement de ton cœur te dérange. C’est ça qu’on appelle le fameux “buck fever”! ».
Mais pour Martine, il y a une multitude d’activités autour de la chasse : l’été, il faut préparer la place de chasse, bien sûr, mais sa passion lui permet surtout de passer du temps dans la nature. « Être dans le bois, c’est être au milieu de paysages à couper le souffle, des levers de soleil magnifiques, des montagnes à perte de vue, des éoliennes qu’on voit au loin. C’est vraiment merveilleux! »
Surtout, la période de la chasse, c’est comme un temps des fêtes avant Noël. Elle remarque que les gens sont joyeux avant d’aller dans le bois, tout le monde se salue à l’épicerie et se souhaite « Bonne chasse ». « Lorsqu’on a fini nos journées de chasse, on se retrouve dans les camps, et on partage des soupers tous ensemble. On se raconte nos histoires tout en écoutant de la musique. C’est un vrai temps des fêtes, mais en Automne ». Si on demandait à Martine de choisir entre une semaine dans le Sud et une semaine de chasse, elle choisirait sans hésiter la semaine de chasse!
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